La note la plus facile pour ouvrir sur l’harmonie existant entre notre parrain et Corpus Bang Bang serait de lancer « Alors voilà...». Mais en évitant soigneusement de le faire. Pour faire comme lui tout en ne faisant pas comme les autres. Parce que d’autres en ont déjà beaucoup parlé, de lui. Eux, nous, lui, ça en fait des gens… Des gens qui se croisent, se recroisent, se respirent et s’inspirent. Les gens.
Baptiste Beaulieu est médecin. Les gens, il les soigne par la grâce de la science et la magie de la vie. C’est bien simple, il est tel, qu’au moyen-âge, il aurait fini cuit-cuit avant d’avoir pu dire « relation soignant-soigné ». Et ça n’a rien à voir avec les oiseaux. (Sauf peut-être le poulet rôti.)
Parfois certaines choses sont mieux à l’extérieur qu’à l’intérieur. Et là où d’autres chantent, lui, il s’adonne aux plaisirs solitaires et collectifs de l’éducation textuelle. Mots à maux. Blog, roman, bande-dessinée et radio. D’un trait de plume, léger et dense à la fois, il sait nous faire passer de « Hope there is someone » de Antony and the Johnsons à « Viva la vida » de Coldplay, et inversement. S’il y a un Petit Dieu des Glandes Lacrymales Expurgées, il a filé son 06 à notre marraine-la-fée. Il aura été rangé juste entre ceux de la Déesse de l’Empathie et du Marchand de blagues à 2 balles. Vous avez dit sincérité ?
Baptiste (Je peux t’appeler Baptiste ?) n’aime pas qu’on le tutoie sans le connaître. (Flûte…) Le problème, c’est que, lui, il nous donne l’impression qu’il nous connaît, mieux qu’on se connaît nous-même. Et en ce qui concerne pas mal de données anatomo-physio-biochimiques, c’est même probablement vrai...
On l’imagine couver n’importe qui du regard. Qu’il aime les gens, simplement. « Je dis tu à tout ceux qui s’aiment ». Merci Prévert. Désolé Docteur.
Aimer. Probablement pas l’activité la moins appréciée par lui. Défendre la liberté d’aimer non plus. Qu’il anime des groupes d’écoute pour LGBT+ ou se retrouve en première ligne sur les réseaux sociaux à dégommer les homophobes de tout poil qui s’approchent de trop près du nid, il agit.
Si tu changes beaucoup de lettres à « Militance au quotidien », ça donne « Corpus Bang Bang » et par un étonnant coup de chance, ça donne aussi « Baptiste Beaulieu. » . (Et oui… La chance, ça ne se décide pas!)
Ainsi, nous le regardons étendre ses ailes numérotées et couvertes de lignes, filer lentement mais sûrement pour la migration sans retour aux pays des icônes qui n’ont jamais rien demandé, et surtout pas à l’être. Il se défendrait peut-être en disant « qu’il n’a pas grand-chose dans la vie, mais des histoires. Qu’il tricote (juste) entre elles des destinées humaines. » On se prendrait à penser un instant que Corpus aussi. Puis on reviendrait sur terre et on lui dirait juste « Chut, t’es toi. »
« Je dis tu à tous ceux que j’aime, même si je ne les ai vu qu’une fois. » Et on lui dirait qu’on l’aime. Je veux dire qu’on l’aime VRAIMENT.
Baptiste Beaulieu est médecin. Les gens, il les soigne par la grâce de la science et la magie de la vie. C’est bien simple, il est tel, qu’au moyen-âge, il aurait fini cuit-cuit avant d’avoir pu dire « relation soignant-soigné ». Et ça n’a rien à voir avec les oiseaux. (Sauf peut-être le poulet rôti.)
Parfois certaines choses sont mieux à l’extérieur qu’à l’intérieur. Et là où d’autres chantent, lui, il s’adonne aux plaisirs solitaires et collectifs de l’éducation textuelle. Mots à maux. Blog, roman, bande-dessinée et radio. D’un trait de plume, léger et dense à la fois, il sait nous faire passer de « Hope there is someone » de Antony and the Johnsons à « Viva la vida » de Coldplay, et inversement. S’il y a un Petit Dieu des Glandes Lacrymales Expurgées, il a filé son 06 à notre marraine-la-fée. Il aura été rangé juste entre ceux de la Déesse de l’Empathie et du Marchand de blagues à 2 balles. Vous avez dit sincérité ?
Baptiste (Je peux t’appeler Baptiste ?) n’aime pas qu’on le tutoie sans le connaître. (Flûte…) Le problème, c’est que, lui, il nous donne l’impression qu’il nous connaît, mieux qu’on se connaît nous-même. Et en ce qui concerne pas mal de données anatomo-physio-biochimiques, c’est même probablement vrai...
On l’imagine couver n’importe qui du regard. Qu’il aime les gens, simplement. « Je dis tu à tout ceux qui s’aiment ». Merci Prévert. Désolé Docteur.
Aimer. Probablement pas l’activité la moins appréciée par lui. Défendre la liberté d’aimer non plus. Qu’il anime des groupes d’écoute pour LGBT+ ou se retrouve en première ligne sur les réseaux sociaux à dégommer les homophobes de tout poil qui s’approchent de trop près du nid, il agit.
Si tu changes beaucoup de lettres à « Militance au quotidien », ça donne « Corpus Bang Bang » et par un étonnant coup de chance, ça donne aussi « Baptiste Beaulieu. » . (Et oui… La chance, ça ne se décide pas!)
Ainsi, nous le regardons étendre ses ailes numérotées et couvertes de lignes, filer lentement mais sûrement pour la migration sans retour aux pays des icônes qui n’ont jamais rien demandé, et surtout pas à l’être. Il se défendrait peut-être en disant « qu’il n’a pas grand-chose dans la vie, mais des histoires. Qu’il tricote (juste) entre elles des destinées humaines. » On se prendrait à penser un instant que Corpus aussi. Puis on reviendrait sur terre et on lui dirait juste « Chut, t’es toi. »
« Je dis tu à tous ceux que j’aime, même si je ne les ai vu qu’une fois. » Et on lui dirait qu’on l’aime. Je veux dire qu’on l’aime VRAIMENT.
Le mot de notre parrain |
"Nous mettons sans cesse de faux visages, le matin quand nous sourions, quand nous répondons « OUI » à la question "est-ce que ça va ?", quand une réunion se passe mal, que notre patron.e nous reproche de mauvais chiffres. Pour faire face et "faire société", nous portons des masques. Le théâtre -et plus particulièrement le théâtre d’improvisation- est un curieux espace où, alors que nous devons jouer quelqu’un d’autre, imaginer une vie, une situation, des paroles, des actes, des discussions, nous pouvons être nous-mêmes, ENFIN nous-mêmes, à travers le rôle que nous interprétons. Il n’y a pas, il n’y a plus, d’autres espaces de liberté de la sorte dans le monde actuel. Le théâtre d’improvisation est la dernière vraie liberté pour dire et faire ce que l’on est et ce que l’on veut. Je souhaite à Corpus Bang Bang beaucoup de liberté pour cette année, et des visages, oui. Surtout beaucoup de visages. Avec toute mon amitié, Baptiste"